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L’AFP remporte trois projets européens de lutte contre la désinformation
La Commission européenne vient de sélectionner l’Agence France-Presse à l’issue d’un appel d’offres pour participer à trois programmes européens sans précédent de lutte contre la désinformation, en France, en Europe de l’Est et au Benelux (CEDMO, DE FACTO et EDMO BELUX). Cette décision vient conforter le travail de l’AFP, un des médias les plus en pointe au plan mondial dans la lutte contre la propagation des fausses informations.
Ces projets appelés à démarrer à la rentrée visent à créer des plateformes nationales ou transnationales et pluridisciplinaires associant universitaires, médias spécialisés dans le fact-check et spécialistes de l’éducation aux médias.
Pour la première fois, le public de tous ces pays aura accès à des sites où il pourra à la fois découvrir des fact-checks en temps réel sur les principales fausses informations de la semaine, avoir accès à des recherches menées par des universitaires éminents sur la désinformation et apprendre à débusquer lui-même les fausses nouvelles grâce à des outils et tutoriels mis à leur disposition.
« L’AFP est fière de participer à cette initiative innovante de mise en réseau des acteurs de la lutte contre la désinformation, de cartographie des réseaux qui alimentent l’internet en fausses nouvelles, de décryptage de leurs stratégies et de l’impact de ce phénomène sur nos sociétés, c’est un enjeu majeur pour nos démocraties », a souligné le PDG de l’AFP, Fabrice Fries.
En France, l’AFP travaillera avec le médialab de Sciences Po Paris, le CLEMI (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) et les principaux fact-checkeurs présents dans le paysage médiatique français.
En Pologne, République tchèque et Slovaquie, l’AFP sera associée notamment à l’Université Charles de Prague et à l’Institut de recherche slovaque KInIT qui va travailler à une amélioration des algorithmes détectant la désinformation.
Enfin en Belgique et au Luxembourg, le consortium compte notamment la Vrije Universiteit de Bruxelles et RTL au Luxembourg.
Ces « hubs contre la désinformation » seront connectés à l’Observatoire européen des médias numériques (EDMO), lancé l’an dernier par l’Union européenne et basé à Florence en Italie.
« Le choix de la Commission européenne est une formidable reconnaissance du travail effectué depuis 2017 par l’AFP contre les fausses informations, domaine dans lequel notre agence est en pointe au niveau mondial », a souligné le directeur de l’Information de l’AFP, Phil Chetwynd.
A ce jour, l’AFP dispose d’une centaine de journalistes chargés des investigations numériques, couvrant près de 85 pays, en interaction permanente avec les autres journalistes du réseau mondial de l’Agence. Ils travaillent dans plus de vingt langues, du malais au polonais, en passant par le birman, le néerlandais, le slovaque, l’allemand ou encore le grec. L’AFP fait partie de l’International Fact-Checking Network, qui établit les principes devant être suivis par les fact-checkeurs. Elle fait également notamment partie du programme de fact-checking de Facebook pour identifier et signaler les fausses informations présentes sur le réseau social.
A propos de l’AFP
L’AFP est une agence d’information globale, assurant une couverture rapide, complète et vérifiée des événements de l’actualité comme des thèmes qui façonnent notre quotidien. Avec un réseau de journalistes sans égal, déployé sur 151 pays, l’AFP est en outre un leader mondial de l’investigation numérique. Nos 2 400 collaborateurs, de 100 nationalités différentes, couvrent le monde en six langues, avec une qualité unique de production multimédia en vidéo, texte, photo et infographie.