Au fil de l'AFP

Exposition « Il n’y a plus le temps. L’urgence climatique en images par l’AFP »

 

Organisée par le Fort de Bard et l’AFP, l’exposition Non c’è più tempo (« Il n’y a plus le temps ») s’installe dans le Fort de la vallée d’Aoste, du 29 mars au 21 juillet 2024.

 

Eau, terre, air, feu : évoquant les quatre éléments pour mieux comprendre l’état de santé de notre planète, l’exposition Non c’è più tempo (« Il n’y a plus le temps ») organisée par le Fort de Bard et l’AFP s’installe dans la vallée d’Aoste, du 29 mars au 21 juillet 2024.

Un projet d’exposition inédit comptant plus de 80 images de l’Agence, sous la direction de Pierre Fernandez, qui vise non seulement à fournir un aperçu des différentes urgences climatiques dans le monde, mais aussi à promouvoir une véritable action de sensibilisation sur des questions qui ne peuvent plus être reportées et qui concernent tout le monde, avec un gros plan qui analyse et documente le phénomène des migrants climatiques.

L’inauguration a eu jeudi 28 mars avec la présence de Pierre Fernandez en qualité de commissaire, le photographe Filippo MonteforteGaël Branchereau, chef du bureau AFP de Rome, et Sabrina Rossi, responsable commerciale AFP pour l’Italie.

 

Affiche exposition AFP au Fort de Bard, vallée d'Aoste (2024)

 

Le Fort de Bard convoque les quatre éléments pour mieux comprendre l’état de notre planète

Les 450 reporters-photographes de l’AFP sillonnent sans relâche les régions touchées par le réchauffement climatique avec son cortège de dérèglements partout dans le monde.

L’une de leurs images est devenue l’emblème de l’urgence climatique : celle d’un adolescent, Everton Miguel dos Anjos, émergeant de l’eau noirâtre sur la plage d’Itapuama, à Cabo de Santo Agostinho, alors qu’une marée noire a souillé quelque 2 000 km de côtes brésiliennes, notamment la région d'Abrolhos, sanctuaire de baleines à bosse et habitat de formations coralliennes uniques au monde.

Les conséquences climatiques des activités humaines s’accumulent : sécheresses, inondations, canicules, incendies, insécurité alimentaire, pénuries d'eau, maladies, montée des eaux...

2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière. La température à la surface de la Terre est sur le chemin d'une augmentation de 2,7°C d'ici 2100 par rapport à l'ère pré-industrielle. Ce niveau devrait pousser plus de 2 milliards de personnes hors de la zone de confort climatique qui a permis à l'humanité de se développer pendant des millénaires, selon une étude parue dans Nature Sustainability.

L’humanité a encore une chance d'éviter le pire, d’assurer un avenir vivable aux siens en transformant radicalement l'économie, en se désintoxiquant rapidement des énergies fossiles, soulignent les experts de l’ONU. Le fera-t-elle ? 

La COP28, conférence des Nations unies sur le climat qui s’est tenue fin 2023 à Dubaï a adopté un compromis ouvrant la voie à l'abandon progressif des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique, une décision saluée par de nombreux dirigeants mais qui a laissé les climatologues plutôt sceptiques.

Voir la vidéo qui vous emmène à la découverte de l’exposition climat de l’agence au Fort de Bard.